L’INDICATEUR DE DÉCEMBRE : CAPACITÉ A MESURER SES EMISSIONS
Cet indicateur présente les entreprises mettant en place un reporting sur leurs émissions de scope 3. Le terme scope est utilisé lors des bilans d’émissions de gaz à effet de serre (GES) d’une entreprise. Il existe trois niveaux qui catégorisent ces émissions. Le scope 3 est le périmètre le plus large et constitue dans la plupart des cas le niveau le plus important pour une société. Il correspond aux émissions indirectes de l’entreprise, en amont et en aval de la chaîne de valeur c’est-à-dire les émissions liées aux fournisseurs, à l’utilisation et à la fin de vie des produits.
Tandis que le reporting des scopes 1 et 2 est obligatoire, celui du scope 3 ne l’est pas. C’est pour cela qu’une entreprise communiquant sur ses résultats scope 3 fait preuve d’ambition et d’une volonté de transparence. De plus, cela lui donne une vision complète de ses émissions et lui permet d’explorer les pistes de réduction de sa consommation énergétique.
Performance de Talence Epargne Utile sur l’indicateur de mesure des émissions de scope 3
Ce graphique présente l’évolution de l’indicateur sur 3 ans. Il montre que l’écart entre Talence Epargne Utile et le CAC Mid & Small, son benchmark, s’accentue chaque année. Les entreprises du fonds ont un taux de réponse de près de 20% plus élevé que celles du benchmark en 2018. En effet, plus de 61% des sociétés du fonds savent mesurer et communiquer sur leurs émissions de scope 3.
L’exemple de Voltalia appuie l’importance du reporting scope 3 sur l’identification des sources d’émissions de GES – Gaz à Effet de Serre. En 2018, la société a pris en compte les déplacements de ses collaborateurs, principal poste d’émission, dans le calcul scope 3. De ce fait, Voltalia a mis en place des systèmes permettant la diminution des déplacements de ses collaborateurs comme les visio-conférences permettant ainsi la réduction de ses émissions de GES.