Point sur les marchés
Les marchés actions ont poursuivi leur remontée au cours du mois de mai, soutenus par l’évolution favorable de la situation sanitaire en Europe qui a permis un déconfinement progressif dans la plupart des pays touchés par la pandémie du Covid-19. En outre, les Banques Centrales et les Etats ont confirmé, voir amplifié leurs plans de soutien, à l’instar de la Commission Européenne qui a proposé un fonds de relance d’un montant de 750 Mds d’euros, dont 500 Mds de subventions aux pays les plus touchés et 250 Mds de prêts. Les économistes estiment que ces mesures drastiques devraient permettre de relancer l’activité et d’éviter une crise financière, incitant les investisseurs à relativiser l’effondrement de la croissance mondiale observé depuis la mi-mars.
Les marchés mondiaux ont bénéficié d’une part des anticipations de reprise assez rapide de l’activité après un « trou d’air » au premier semestre 2020, et d’autre part des flux de liquidités injectés par les banques centrales. En Europe, l’indice Euro Stoxx 50 progresse ainsi de 4,2% et le CAC 40 de 3,2% (dividendes réinvestis). Les petites et moyennes capitalisations progressent davantage, avec une hausse de 5,3% pour l’indice CAC Mid et Small et de 6,3% pour l’indice Euro Stoxx Small (dividendes réinvestis).
Nos fonds affichent dans ce contexte de bonnes performances, en particulier avec une progression de 8,35% pour Talence Euromidcap, de 7,4% pour Talence Sélection PME, de 5,5% pour Talence Epargne Utile et de 5,3% pour Talence Optimal.
Après une reprise de plus de 30% du CAC 40 sur ses plus bas du mois de mars, le marché pourrait légitimement marquer une pause à court terme. Toutefois, nous voyons plusieurs éléments qui pourraient confirmer ce rebond et continuer à soutenir les actions à moyen terme : 1/ l’action sans précédent des Banques Centrales, gage de stabilité du système financier et de maintien des taux d’intérêt très bas. 2/ la capacité de beaucoup d’entreprises à traverser la crise grâce aux mesures gouvernementales et à renouer avec la croissance dès 2021 (sentiment validé par les nombreux contacts que nous avons eu avec elles ces dernières semaines). 3/ enfin, si l’on se projette sur 2021 (post-crise), des valorisations qui ne paraissent pas excessives sur la base des hypothèses de rebond des bénéfices et de reprise des dividendes.
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