Point sur les marchés

Point sur les marchés

Alors que les risques de pandémie étaient encore sous-estimés en février, la chute des marchés actions s’est accélérée en mars, avec la propagation du virus en Europe et à l’ensemble de la planète, entraînant des mises en confinement des populations partout dans le monde… Au-delà de la crise sanitaire, ce sont les conséquences sur l’économie mondiale que les investisseurs redoutent le plus. Des mesures d’une ampleur sans précédent ont heureusement été prises rapidement par les banques centrales et les gouvernements pour faire face à la crise et soutenir les économies. Ces mesures semblent appropriées pour éviter le pire, mais l’économie mondiale connaîtra très probablement une récession sévère en 2020, encore difficile à quantifier car les incertitudes sont nombreuses à ce stade. Dans ce contexte, le CAC 40 (dividendes réinvestis) a enregistré une chute historique de 30% au cours du mois, avant de connaitre un rebond technique réduisant son recul à 17% sur la période.

Nos fonds n’ont pas échappé à la chute des marchés, et affichent des performances très négatives en mars. Par prudence, nous avons augmenté leur niveau de liquidités, ce qui permettra de saisir des opportunités d’achat sur des baisses de cours excessives. Nous menons également un travail de validation de la solidité financière des sociétés que nous détenons et de leur capacité à traverser la crise, tout en renforçant la qualité des portefeuilles.

Il est naturellement très difficile de faire des prévisions sur la sortie de crise et l’évolution des marchés financiers à court terme. La visibilité des entreprises est pour le moment très faible, la plupart d’entre elles « abandonnent » leurs objectifs financiers pour 2020 et beaucoup suppriment leurs dividendes pour préserver leur bilan. Toutefois, la crise sanitaire aura une fin, probablement d’ici quelques mois, qui s’accompagnera d’un redémarrage progressif de l’économie. Nous sommes convaincus que cette étape permettra un net rebond des marchés actions, qui progressivement devraient retrouver des niveaux de valorisation plus normatifs.