Un savoir-faire en matière de croissance externe
Rubis est un titre que je suis depuis longtemps. J’ai reconstitué une ligne au deuxième trimestre de cette année sur la base d’un cours moyen de 49.40€. C’est même désormais la cinquième ligne du portefeuille de Talence Euromidcap. En 2018, la société a connu une annus horribilis avec des soucis dans de nombreuses filiales, ce qui a provoqué une baisse du titre. mais j’ai fait le point en début d’année avec son directeur financier et j’en suis ressorti avec l’impression que les problèmes n’étaient que temporaires et que la politique de croissance externe, pilier du développement de Rubis, allait redémarrer. En effet, j’apprécie la société pour son savoir-faire en la matière, qui lui permet d’afficher, sauf exception, comme en 2018, une progression régulière de 10% par an de son bénéfice net. Il s’agit d’une société à belle visibilité dont les dirigeants ont fait la démonstration de leur expertise. Une opération de croissance externe a d’ailleurs été récemment annoncée, avec le rachat du distributeur kényan de produits pétroliers Gulf Energy Holdings. Grâce à la prochaine prise de participation de 40% du fonds d’infrastructures américain I Squared Capital, sur la base d’une valeur d’entreprise de 1 milliard d’euros, dans la filiale de stockage Rubis Terminal., le groupe va avoir les moyens financiers d’accélérer sa politique d’acquisitions. Dans ces conditions, e ratio valeur d’entreprise sur Ebitda, estimé à 10.5 fois pour 2020, me semble raisonnable, car il ne tient évidemment pas compte de la croissance externe. j’ai un objectif de cours de 65€ à horizon de 12 à 18 mois sur un titre encore en baisse sur son cours de fin 2017.
Le groupe va avoir les moyens financiers d’accélérer sa politique de rachats
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